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Agriculture durable pour une vie meilleure
Origines et définition de l’agriculture durable
L’agriculture intensive, tel qu’elle est pratiquée depuis les années 60, a certes des rendements extraordinaires, mais elle épuise les sols et pollue l’environnement. Pour maintenir le même rendement, il faut toujours augmenter les quantités d’intrants (eau, matériel, pesticides et fertilisants). La prise de conscience récente des limites des ressources naturelles et de la pollution des sols, de l’air et de l’eau, pousse vers une nouvelle agriculture, l’agriculture durable.
L’agriculture durable est basée sur les principes du développement durable, tel qu’il a été défini pour la première fois en 1987, par le rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies, dit rapport Brundtland.
Principes de l’agriculture durable
Le développement durable a pour objectif le développement économique actuel, sans compromettre les ressources et la qualité de l’environnement des générations futures. L’agriculture durable est basée sur les trois piliers du développement durable : écologique, social et économique.
Une agriculture durable doit nourrir la population et développer l’économie tout en limitant son impact sur l’environnement afin d’être pérenne. Pour cela, elle doit le plus possible être basée sur un système circulaire, permettant le maintien et la régénération des ressources, voire leur amélioration.
L’agriculture durable est en fait le retour moderne aux principes mêmes de l’agriculture ancestrale, qui préservait ses ressources, recyclait ses déchets et protégeait ses semences et ses espèces.
Une agriculture durable doit essayer d’appliquer au maximum ces principes :
– Utilisation optimale des ressources naturelles, en priorité de l’eau.
– Recyclage des déchets végétaux et animaux pour fertiliser et maintenir la qualité des sols (compost et fumier).
– Utilisation des déchets verts comme biomasse (combustible, carburant, biogaz) pour créer de l’énergie.
– Limitation des émissions de gaz à effet de serre, notamment en favorisant les circuits de consommation courts.
– Limitation de la pollution des milieux, en diminuant l’utilisation des engrais et des pesticides.